Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 13:05

1045 posts. 1046 avec celui-ci. Le 1er billet - en 2005 - commençait par "Le beau est la forme de l'amour". C'était la devise d'Endo, empruntée au poète Norwid. Le début d'une simple histoire de boutique rue Vasselot à Rennes puis rue Poullain-Duparc, le début d'une vie qui se calait sur une nouvelle trajectoire tout à fait choisie. Se sont racontés aussi les renoncements, la liquidation de l'aventure et l'après, qui n'a pas fait si mal et qui a su se nourrir de l'expérience passée.

10 ans...

La plateforme d'hébergement de ce blog est devenue décourageante, freinant toute envie avec une administration laborieuse et récalcitrante. Alors c'est décidé, je laisse les choses en l'état, elles me semblent finalement avoir fait leur temps. Cependant, si vous voulez remonter le fil et perdre du temps, vous y trouverez des babillages et causeries variées, images et mots, autour de la ville, des rencontres, des embardées, des choses vues et entendues, en marge ou dans les clous.

10 ans...

Un tour de clé. Je la cache sous le paillasson au cas où me viendrait une tocade ou qu'il serait nécessaire de faire quelques travaux. Il y a d'autres vies ailleurs et j'en ai déjà entamées quelques-unes. Alors salut mon vieux blog !

Christèle Fournier

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:10

En 1886, lorsque Le Bastard passa commande d'une faculté, Martenot demanda aux professeurs de préciser leurs besoins. Les professeurs avertirent : " L'auteur de cet avant-projet ne devra pas perdre de vue qu'une faculté des sciences est un atelier des sciences et non pas un monument, que tout doit y être subordonné au service, et que les divers services, tout en étant coordonnés ensemble, doivent être indépendants les uns des autres ". Martenot présenta le projet à l'exposition universelle mais ne vit pas la fin du chantier. Sur le quai Dujardin, on déchargea les moellons de Pont-Réan, la pierre de Caen, le chêne de Hongrie. Descartes, Ampère, Lavoisier et quelques autres éminences, figés dans la pierre, veillèrent au bon déroulement du chantier. Le bâtiment qu'on ne désirait pas monument en imposa cependant, sans jamais présenter les qualités fonctionnelles attendues par le corps enseignant. Mais il survécut et, plus d'un siècle plus tard, ses quinze travées de fenêtres jettent encore leurs reflets dans la rivière.

La fac dentaire, un nom qui sent le mercure et la silice. Au rez-de-chaussée, la fraise continue de turbiner. Mais aux 1er et 2ème étages, les paillasses sont vacantes. Restent les vestiges d'un lieu où l'on a cherché, étudié, expérimenté. Affectionnant les espaces délaissés, l'Université Foraine imaginée par Patrick Bouchain s'y est installée provisoirement et le parquet a de nouveau craqué.

L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
L'Hospitalité Pasteur
Partager cet article
Repost0
24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 11:48
Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967

Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967

Chine de dernière minute avant la fermeture du vide-grenier. La fleur au bec, Petit Potam me tend les pognes. Copyright by Dargaud 1967, imprimé en Finlande par Sanomaprint Helsinki 1970, je décèle la trouvaille à la Harper.

 

Petit Potam : les bras courts, les fesses rebondies et le cuir amphibie. Barbote-t-il tout le long du jour ? Non, le bonhomme est rêveur, un brin romantique et fille manquée. Il préfère : le lundi, se déguiser, le mardi, chasser les papillons, le mercredi, jouer au cerf-volant, le jeudi,coudre des habits de poupée, le vendredi, prendre soin du jardin, le samedi, rendre visite à ses amis dans la forêt et le dimanche, faire des tartes aux cerises. Pourtant, s'il veut devenir un véritable hippopotame, il faudra qu'il apprenne à nager. Ce qui finira par arriver.

 

La silhouette de Petit Potam et des membres de sa famille échappant aux règles esthétiques, le travail illustré de Christine Chagnoux entoure ses personnages d'une grâce qui leur fait défaut. Le dessin les déleste de leur surcharge pondérale et de leurs formes faramineuses. Décors champêtres, scènes bohèmes, riche palette de verts, de roses et de bleus, quelques jaunes judicieux, et l'on s'attend à voir éclore une charmeuse de serpent...

Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967
Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967
Partager cet article
Repost0
30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 18:34

image-15-.jpg

 

 

Avenue Robert Buron, temps de chien et mémoire d'éléphant. Dans les années 80, on a rôdé par ici. En toutes saisons, à toute heure, sur tous les tons, sous tous les cieux, le jour à peine levé, la nuit qui tombe, la lumière de juin. D'un pas brouillon, lourd, désespéré, amoureux, tragique, dissipé, m'en fous la vie, existentiel, politique, récalcitrant, fanfaron. Et souvent bien mal fagottée, en quête de style.

 

image-3-.jpg

 

En 2014, premièrement, se renseigner sur Robert Buron. Découvrir que l'homme n'a gouverné la ville que deux petites années. Cette artère apparemment si essentielle, emblématique, impérative même, une sorte de colonne vertébrale de la ville forcément dédiée à un illustre, cette artère déçoit vaguement.

 

 

image.jpg

 

Deuxièmement, retrouver des traces, des permanences. La perspective de l'avenue, d'accord. Le grand carrefour, oui. Le bleu et rouge de la radio locale, aussi. Un café, peut-être. Point final et maigre butin.

 

 

image-2-.jpg

 

Car, désormais, on reluque. L'affaire Robert Buron n'étonne pas autant que la façade de la maison du tourisme : "Chemin de fer, Challans, Laval, Landivy". Que fait ce truc ici.

 

 

image-1-.jpg

 

 

Un Hotel du Nord, une enseigne élégante, un mur peint, des portes sophistiquées, quelques façades pas banales. Tout était là évidemment. Rien n'a disparu, le regard ailleurs, plus intérieur, vous n'avez rien vu. Tous ces détails snobés, du grand art !


image-14-.jpg

 

 

Troisièmement, trouver un lieu familier. Trente ans, c'est un choc quand même, ça remue, être une inconnue dans une rue qu'on a si bien connu. Heureusement, il y a la maison boutique de Karim. S'y nichent des repères presque accueillants, contemporains. Des bricoles qui relient à aujourd'hui mais il en faut peu.

 

20140628_121618.jpg

 

Sur les quais, la belle affiche des Nuits de la Mayenne te parle et te dit, ne t'en fais pas, tout va bien. 

 


Partager cet article
Repost0
13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:50

lepetitbazar2014.jpg

Au 18 canal Saint-Martin, empruntez le passage cocher. Entrez dans la cour. Au fond, la maison en briques rouges a été construite en 1903 par l'entrepreneur Jean-Marie Huchet pour monsieur Solleux, l'immeuble derrière vous l'a été en 1906 par l'entrepreneur Jean Louis, sur les plans de l'architecte Georges Nitsch, pour M. Solleux. Des bureaux et magasin de réserve sont construits en 1920 pour messieurs Lay-Solleux, voituriers, dont l'entreprise est mentionnée dans l'annuaire de 1912. Les annuaires mentionnent l'entreprise de transports Lay en 1936, Lay père étant domicilié au N°16 et Lay fils, au n°18.

 

C'est un écrin dans lequel Servane et Hélène invitent depuis 2009 créateurs, artisans et artistes. Il s'en dégage une tranquille poésie, une reposante simplicité, une sincère générosité. Il y a des petits mondes, des goûts, des inventions, des associations, des gestes maîtrisés, des expériences, des passions, des envolées.Il y a les chats qui guettent, le chèvrefeuille qui embaume, le cerisier qui cerise, les enfants qui font crépiter les gravillons... Venez !

 

Partager cet article
Repost0
19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 18:30

 

Place Saint-Michel. La palissade est en mouvement perpétuel. Avec des hauts et des bas. Parfois éteinte, comme délaissée. Souvent lumineuse, comme occupée. Cet espace public évoque les oeuvres de Raymond Hains et des Nouveaux Réalistes. Un pan s'abandonne ou renonce ou dévoile. Un garçon se cache derrière une brindille et te sourit, à toi. Une affiche se faufile, j'ai de beaux restes, dit-elle. Une autre résiste, vieille branche rennaise populaire. Une parcelle dépouillée. Et Kiev. Et puis derrière.

 

 

palissadeplacestmichel-11avril2014--12--copie-1.JPG

palissadeplacestmichel-11avril2014 (9)palissadeplacestmichel-11avril2014 (7)

palissadeplacestmichel-11avril2014--2-.JPG

palissadeplacestmichel-11avril2014--4-.JPG

palissadeplacestmichel-11avril2014--17-.JPG

palissadeplacestmichel-11avril2014 (10)

palissadeplacestmichel-11avril2014 (15)

Partager cet article
Repost0
9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 09:14

motifs-fevrier-2014--8-.jpg

20140218_133824.jpgmotifs février 2014 (1)-copie-1

 

 

050.JPGP1150174.JPG

 

MOTIF n.m est le masculin substantivé (1370-1372) de l'ancien adjectif motif, motive (1314) lui-même emprunté au latin motivus  "relatif au mouvement", de movere -> mouvoir  "remuer, bouger, se déplacer", également employé au sens moral d'"exciter, émouvoir".

1° Mobile d'ordre intellectuel, raison d'agir et par ext. de ressentir.

2° Sujet d'une peinture. Ornement isolé ou répété servant de thème décoratif.

Mus. Phrase ou passage remarquable par son dessin (mélodique, rythmique).

Hist. En vogue au XXe siècle (2012-2014) dans les milieux du design, du graphisme, de l'architecture d'intérieur et de la décoration.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:54

2014-c-Good-Morning.jpg

© Good morning

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:25

20131220_161914.jpg

 

Après la plantaison, vint la fenaison... 

 

Hommage à ceux qui se jouent des mots comme de leur première culotte, ils folâtrent sans retenue dans la nomenclature.

 

Compliment à ceux qui laissent leurs oreilles s'égarer et entendre, ils moissonnent de purs poèmes.

 

Gratitude à ceux qui partagent ces trésors et les placardent sur la vitrine délaissée du plus célèbre maraconier rennais.

 

Nous nous arrêtons devant et prenons notre air le plus béat. Ce qui est peu dire.


///


Up-to-date 16 mars 2014 | Ce travail a été réalisé par deux étudiantes aux Beaux-Arts de Rennes, dont Mathilde Julan qui nous explique la démarche : " Ce projet s'inscrivait dans le cadre d'un de nos cours, dans lequel nous devions créer quelque chose en lien avec l'espace public. Ainsi, nous avons collecté une certaine quantité de phrase entendue dans les rues de Rennes. A chaque relevé de phrase, nous notions scrupuleusement la date, l'heure et le lieu où nous l'entendions. Ensuite, nous avons réalisé une série d'affichettes à découper, dans le but de faire partager les mots des passants, aussi drôles soient-ils. Le système d'affichette avec les petits papiers à découper apporte un côté poétique à la chose, qui n'est pas déplaisant, et qui visiblement, a plu ! ". Dans le cadre d'Urbaines, Mathilde Julan expose à l'Antipode jusqu'au 23 mars 2014. L'exposition s'intitule "Petites culottes"...

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:04

Il nous plait, il nous plait. Mais on a nos préférés, c'est notre côté bégueule. Le meilleur du cru 2013 sélectionné par nos soins serait un modèle emberfilicoté, un modèle solidaire et un modèle réversible. Inventaire.

 

marcheemberfilicote2013.jpg

 


Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre - 40A rue de St Brieuc - Nos bonnes raisons : des amitiés avec la maison qui accueille, des complicités avec des créatrices qui exposent, des accointances avec les ouistitis qui se nichent derrière ce flyer poétique.

 

amnesty.jpg

 

Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre - Halle Martenot - Nos bonnes raisons : les droits de l'homme que je ne cesse de défendre depuis mon exposé sur Amnesty International en seconde 5, les bijoux touaregs d'Hamed qui arrive du Niger aujourd'hui, les étoffes minutieusement assemblées de Velvet etc, les Luminatic de Constance Villeroy avec qui je partage en ce moment un bout de chemin professionnel.

 

 

expodel-C3-ABon7.jpg

 

Du mardi 10 décembre au dimanche 22 décembre - 45 rue de la Parcheminerie - Nos bonnes raisons : le lieu, la maîtresse des lieux, les talentueuses amies - Carole, Karine, Stéphanie, Hélène -, les talentueux à découvrir.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 08:39

La même chose. À travers les allées du hall 8, une forme de pareillerie s'est dessinée, comme si les éditions 2012 et 2013 étaitent nées sous le signe du gémeau. Les bureaux de style auraient-ils une influence néfaste, exerceraient-ils un dikat sournois et fixeraient-ils les limites de la créativité ? Je me suis un peu questionnée - il y a tout de même plus essentiel que ce que l'on voit à Maison&Objet. N'est-il pas temps de rompre les amarres afin de suivre son propre chemin ?. Se laisser aller, s'abandonner, se rebeller, faire son punk. Surmonter la peur d'être différent. Sortir de cet ennui, confortable mais mortel. Ou est-ce la faute à la crise qui sclérose les corps, asphyxie les cerveaux, paralyse les mains et fige la fantaisie ?

 

Au cours de mes expéditives échappées, quelques détails ont réussi à déclencher de minuscules palpitations. Je les partage tardivement, car même réchauffés, ils se laissent gentiment goûter.

 

mo2013.JPG

Le lièvre de Vatanen habite ici. (Marimekko)

 

FLY Lounge Table SC5 Oak

A l'instant où le marbre frôle le bois - sans le toucher, il se dessine une courbe parfaite. (And Tradition) 

 

pero-product-bookmark-3.jpg

 

Bijou de livre délicat. L'oiseau tient dans le creux de la page.(Studio Macura)

 

 

oslo_3seater_darkred.jpg

Le rouge tomate fait du bien à Muuto. Beaucoup plus lumineux en réalité. (Muuto)

 

AP-MO2013-125.JPG

 

Découverte chez Rossana Orlandi, la céramique animalière de RaR me fait invariablement penser à un marché provençal. (RaR édité par t.e.)

 

AP-MO2013-241.JPG

 

Martin Eden regarde les bourgeois passer, il hurle "Je suis toujours le même". (Cage Anouchka Potdevin)

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 10:30

artdansleschapelles2013--78-.JPG

artdansleschapelles2013 (41)

artdansleschapelles2013--56-.JPG

 

artdansleschapelles2013--42-.JPG

artdansleschapelles2013--47-.JPG

artdansleschapelles2013--44-.JPG

artdansleschapelles2013--52-.JPG

artdansleschapelles2013--23-.JPG

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 17:07

030.JPG

 

Tour de France, 9 juillet 2013 - La seule banderole qui vaille.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 08:21

petitbazarducanal2013

 

 

Sur une île déserte, j'emporterais aussi Le Petit Bazar du Canal. Il est cher à mon coeur et ne me déçoit jamais. Je sais pourquoi. Il est à mon goût. Il a de la distinction sans ostentation, de l'épaisseur avec discrétion, de l'exigence sans vanité. Il donne toujours l'impression d'être chez soi et d'en avoir pour son plaisir. Le lieu y est pour beaucoup, ce jardin accolé à une cour lumineuse est un havre de paix. Mais plus que tout, ce marché est né de l'imagination d'une talentueuse amie qui le porte - en famille - depuis 2009 avec une généreuse, honnête et joyeuse humeur. Merci Servane...

 

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:17

2013-05-023

 

Vous m'en mettrez 2 mètres, c''est pour une petite robe d'été...


Dans les allées du Salon, les éditions Zulma affriandent la midinette bien que lectrice et l'attire vers son étal de couvertures plus raffinées les unes que les autres. Elle va succomber et dépenser son épargne écureuil dans le catalogue tout entier. Je veux ces livres.

 

Il ne faut pas juger un livre sur sa couverture ? Soit. Mais juger un homme sur son talent, c'est possible, non ?. Depuis 2006, le sujet de Sa Majesté qui régale le chaland s'appelle David Pearson. Brillant. Un génie dans son domaine. Ceux qui l'on rencontré disent qu'il est aimable, discret, irrévérencieux, énergique et drôle. Le gendre idéal pour belle-mère sensible au dessin et à la gentillesse.

 

009.JPG


 

David Pearson a commencé à dessiner des couvertures de livres pour les célèbres éditions Penguin. Révélation pour l'illustrateur, révélation pour son employeur. David Pearson excelle dans l'appréhension du livre, il développe un sens de la typographie et du motif aussi aiguisé qu'original. Subtil sans être filandreux, il signe chez l'éditeur anglais des couvertures qui feront date.

 

Son style ? Ni rétro, ni moderne, post-moderne peut-être, quelque chose comme une collusion entre deux mondes. David Pearson est un homme sobre : " Les meilleures couvertures de livres sont celles qui ne font qu'une seule chose. Elles ne cherchent pas à faire dix choses différentes. Elles inspirent confiance, proposent un but. Je ne veux pas dire qu''une couverture de livre doit être minimaliste. Il pourrait y avoir 1.000 articles sur la couverture, mais comme vous n'avez qu'un millième de seconde pour capturer l'esprit des gens, vous ne pouvez pas le faire si trop d'idées inondent l'image. Vous devez être très pur et très simple et direct."

 

Les éditions Zulma lui font une confiance aveugle. David Pearson livre des graphismes chaque fois renouvelés, une sorte de supplément d'âme au roman et à la littérature. Une couverture de David Pearson, c'est une promesse.

 

 

  " Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir. Cette industrie change si vite. J'espère que je serai assez souple pour évoluer avec. Sinon, je suis un bon laveur de vitres". Pourvu que ce mariage des lettres et du graphisme dure longtemps, pourvu que la technologie n'ait jamais la peau de cet homme-là, nos vitres n'ont vraiment pas besoin de lui. La littérature en revanche...

 

 

2013-05-024.jpg

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:17

2013-04-30.jpg

 

Quelqu'un m'a demandé : C'est quoi un fanzine ?

 

J'ai répondu : Un fanzine, c’est un petit magazine fantaisiste, en général réalisé de façon artisanale, par des graphistes, des illustrateurs, photographes, écrivaillons... C’est souvent très libre et très atypique, décalé même. C’est un mode d’expression complètement alternatif.

 

J'aurais pu répondre : C'est l'antithèse d'une masse laborieuse, c'est l'endroit où tu laisses ton petit costume avant d'entrer, c'est une rue où tu ne regardes pas avant de traverser, une sorte d'intergalaxie où tu méandres sauvagement , c'est un royaume, une goutte d'eau, une extravagance, parfois caballistique, mais il ne faut chercher ni midi à quatorze heuresni des poux dans la tête. C'est brut, à l'état de nature, très imparfait. Ça te lave de tout e entrave à condition de n'écouter que toi-même. C'est l'incarnation de ce que tu n'oses plus t'autoriser, une débauche créative extrêmement personnelle et à fleur de peau. Hors les murs, tu reprends ton stylo et tu grabouilles des carabistouilles. Le pied. 

J'aurais pu répondre cela mais évidemment, ça n'aurait fait qu'augmenter le mystère.

Thédosia's diary, c'est la fameuse idée d'Annabel Darmony et de sa soeur Olivia, soutenues ardemment par Hélène Vesvard. Nous formons derrière elles une équipe à géométrie variable. L'objet de nos délits se promènent dans nos pochons, sur les marchés, au hasard. Le numéro #1 "Un jour,  j'irai" se reconnait à ses confettis roses...

2013-04-301.jpg
Partager cet article
Repost0
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 10:13

exposoleil

 

Je rends hommage aux optimistes et aux artistes sans qui le monde tournerait carré. Je leur dis bravo bravo bravo parce qu'il est temps que le soleil s'enracine. Je m'incline devant leurs talents surnaturels qui me bluffent souvent et me laissent minuscule. Je célèbre leur allègre courage et leur envie de tenir tête. J'accueille avec gratitude leurs inventions et leur désir d'être au monde. J'irai à l'atelier car il y règne une atmosphère revigorante et généreuse. Vendredi, samedi, dimanche. 10 rue Francisco Ferrer, Rennes.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 19:11

trib-dirt-2013.JPG

 

Jonquilles, ganivelle et palimpseste. B.B. Une vision street-art signée trib-dirt.

Mail François Mitterrand, Rennes, mars 2013.

Partager cet article
Repost0
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:02

003

 

Une semaine plus tard, Paper-Board était toujours là, avec ses dates périmées, son color-block sorti d'un cahier de tendances et l'hypercentre qui se mirait dedans. On avait manqué les rendez-vous mais on continuait à badauder sur ce bleu saphrin/vert menthe. Badaudant donc, notre regard a stoppé net.  Mais c'est quoi cette grande chose, là à droite de l'affiche ?  Un chateau d'eau ? Un immeuble très haut érigé nuitamment ? Un objet volant non-identifié ? On a eu beau chercher, on n'a pas trouvé et pour cause, ça n'existait pas. Sauf là, dans le reflet d'une image en fusion. Dommage. 2CV verte sans retour.

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:39

 

Lisaa-JPO-février2013 (3)

Lisaa-JPO-février2013 (15)

Lisaa-JPO-février2013 (18)

Lisaa-JPO-fevrier2013--26-.JPG

Lisaa-JPO-fevrier2013--23-.JPG

Lisaa-JPO-fevrier2013--41-.JPG

Lisaa-JPO-février2013 (36)

Lisaa-JPO-fevrier2013--10-.JPG

Lisaa-JPO-fevrier2013--38-.JPG

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 19:17

2013-par-Good-Morning--2-.jpg

© Good Morning

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:14

082-copie-1.JPG 

 

Agathe Halais est probablement dotée du regard qui vous repère Charlie plus vite que son ombre. Le regard qui soutient le détail. Rue St Louis, le détail a une superficie de 384 cm². Il se niche dans la devanture de la librairie Planète Io. Avec l'accord des libraires, Agathe Halais a rénové ce tout petit lieu. Tout petit mais pas exigu. C'est affaire de proportion, de respiration, d'équilibre. Quelle place sera laissée au vide, quelle place sera emplie et comblée ?... Du travail de précision. 

 

Vernissée jeudi, La Minuscule Galerie offre un espace d'exposition d'une poésie inouïe. Elle s'intègre à la rue et à l'architecture avec tact et réserve. Elle est là pour qui consent à la voir - s'il ne consent pas, tant pis. Elle n'alpague pas, elle n'oblige pas à pousser une porte intimidante. Elle est part entière de la vie de la ville. Sans ostentation. C'est bien. 

 

La délicieuse collection de portraits dorés d'Agathe Halais lui va comme un gant. L'artiste les a réalisés pendant une résidence dans l'atelier de Nadia Barbotin. D'autres expositions infinitésimales et d'autres artistes suivront. Faisant résonner la phrase de Virginia Wolf à laquelle Agathe Halais s'en remet : " Let us not take it for granted that life exists more fully in what is commonly thought big than in what is commonly thought small ".

 


 

092

 

086.JPG

 

090.JPG

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 17:47

elisa-granowska_la-courte-echelle_nov2012--1-.JPG

 

La plante messicole germe de préférence en hiver. Patientons.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 18:09

ilcircomassimo.JPG

 

Tous les chemins - dont la départementale 166 - mènent à Rome.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 17:48

 

 

 

" Dans la rue, tu t'adresses à une diversité de gens, de catégories sociales,

et ça, ça n'a pas de prix..."

Partager cet article
Repost0

L'édito d'Endo

Jusqu'en 2009, Endo a été une marque polonaise de vêtements pour enfants, une boutique en centre-ville de Rennes, une boutique en ligne avec un .com, une expérience de "commerce autrement", un lieu de diffusion et de soutien à la création artisanale locale, un espace d'expositions, un faiseur de petits événements et de grandes rencontres.

 

Tout ça à la fois, qui se raconte depuis septembre 2005 sur ce blog.  

 

Même pas mort, ce blog continue à regarder autour de soi le beau, l'insolite, le poétique, l'énervant, voire plus.


           Christèle Fournier

           endo.fr@free.fr

 

 

 

 

  J'ai rebondi là... 

goodmorning-logo-nov2011

Tout Frais...

  • 10 ans, c'est vieux pour un blog
    1045 posts. 1046 avec celui-ci. Le 1er billet - en 2005 - commençait par "Le beau est la forme de l'amour". C'était la devise d'Endo, empruntée au poète Norwid. Le début d'une simple histoire de boutique rue Vasselot à Rennes puis rue Poullain-Duparc,...
  • L'Hospitalité Pasteur
    En 1886, lorsque Le Bastard passa commande d'une faculté, Martenot demanda aux professeurs de préciser leurs besoins. Les professeurs avertirent : " L'auteur de cet avant-projet ne devra pas perdre de vue qu'une faculté des sciences est un atelier des...
  • Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967
    Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967 Chine de dernière minute avant la fermeture du vide-grenier. La fleur au bec, Petit Potam me tend les pognes. Copyright by Dargaud 1967, imprimé en Finlande par Sanomaprint Helsinki 1970, je décèle la trouvaille...
  • Avenue Robert Buron ou la métamorphose du regard
    Avenue Robert Buron, temps de chien et mémoire d'éléphant. Dans les années 80, on a rôdé par ici. En toutes saisons, à toute heure, sur tous les tons, sous tous les cieux, le jour à peine levé, la nuit qui tombe, la lumière de juin. D'un pas brouillon,...
  • 14 & 15 juin 2014 - 6ème Petit Bazar du Canal
    Au 18 canal Saint-Martin, empruntez le passage cocher. Entrez dans la cour. Au fond, la maison en briques rouges a été construite en 1903 par l'entrepreneur Jean-Marie Huchet pour monsieur Solleux, l'immeuble derrière vous l'a été en 1906 par l'entrepreneur...
  • La vie en ville - Palissade à Saint-Michel
    Place Saint-Michel. La palissade est en mouvement perpétuel. Avec des hauts et des bas. Parfois éteinte, comme délaissée. Souvent lumineuse, comme occupée. Cet espace public évoque les oeuvres de Raymond Hains et des Nouveaux Réalistes. Un pan s'abandonne...
  • La vie en ville - Motifs
    MOTIF n.m est le masculin substantivé (1370-1372) de l'ancien adjectif motif, motive (1314) lui-même emprunté au latin motivus "relatif au mouvement", de movere -> mouvoir "remuer, bouger, se déplacer", également employé au sens moral d'"exciter, émouvoir"....
  • Leggera 2014
    © Good morning
  • "J'ai fait une plantaison de sapin", rue de Nemours, 08.12.2013
    Après la plantaison, vint la fenaison... Hommage à ceux qui se jouent des mots comme de leur première culotte, ils folâtrent sans retenue dans la nomenclature. Compliment à ceux qui laissent leurs oreilles s'égarer et entendre, ils moissonnent de purs...
  • Rennes - Un marché de Noël, s'il vous plait
    Il nous plait, il nous plait. Mais on a nos préférés, c'est notre côté bégueule. Le meilleur du cru 2013 sélectionné par nos soins serait un modèle emberfilicoté, un modèle solidaire et un modèle réversible. Inventaire. Samedi 30 novembre et dimanche...