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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 18:34

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Avenue Robert Buron, temps de chien et mémoire d'éléphant. Dans les années 80, on a rôdé par ici. En toutes saisons, à toute heure, sur tous les tons, sous tous les cieux, le jour à peine levé, la nuit qui tombe, la lumière de juin. D'un pas brouillon, lourd, désespéré, amoureux, tragique, dissipé, m'en fous la vie, existentiel, politique, récalcitrant, fanfaron. Et souvent bien mal fagottée, en quête de style.

 

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En 2014, premièrement, se renseigner sur Robert Buron. Découvrir que l'homme n'a gouverné la ville que deux petites années. Cette artère apparemment si essentielle, emblématique, impérative même, une sorte de colonne vertébrale de la ville forcément dédiée à un illustre, cette artère déçoit vaguement.

 

 

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Deuxièmement, retrouver des traces, des permanences. La perspective de l'avenue, d'accord. Le grand carrefour, oui. Le bleu et rouge de la radio locale, aussi. Un café, peut-être. Point final et maigre butin.

 

 

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Car, désormais, on reluque. L'affaire Robert Buron n'étonne pas autant que la façade de la maison du tourisme : "Chemin de fer, Challans, Laval, Landivy". Que fait ce truc ici.

 

 

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Un Hotel du Nord, une enseigne élégante, un mur peint, des portes sophistiquées, quelques façades pas banales. Tout était là évidemment. Rien n'a disparu, le regard ailleurs, plus intérieur, vous n'avez rien vu. Tous ces détails snobés, du grand art !


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Troisièmement, trouver un lieu familier. Trente ans, c'est un choc quand même, ça remue, être une inconnue dans une rue qu'on a si bien connu. Heureusement, il y a la maison boutique de Karim. S'y nichent des repères presque accueillants, contemporains. Des bricoles qui relient à aujourd'hui mais il en faut peu.

 

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Sur les quais, la belle affiche des Nuits de la Mayenne te parle et te dit, ne t'en fais pas, tout va bien. 

 


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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:25

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Après la plantaison, vint la fenaison... 

 

Hommage à ceux qui se jouent des mots comme de leur première culotte, ils folâtrent sans retenue dans la nomenclature.

 

Compliment à ceux qui laissent leurs oreilles s'égarer et entendre, ils moissonnent de purs poèmes.

 

Gratitude à ceux qui partagent ces trésors et les placardent sur la vitrine délaissée du plus célèbre maraconier rennais.

 

Nous nous arrêtons devant et prenons notre air le plus béat. Ce qui est peu dire.


///


Up-to-date 16 mars 2014 | Ce travail a été réalisé par deux étudiantes aux Beaux-Arts de Rennes, dont Mathilde Julan qui nous explique la démarche : " Ce projet s'inscrivait dans le cadre d'un de nos cours, dans lequel nous devions créer quelque chose en lien avec l'espace public. Ainsi, nous avons collecté une certaine quantité de phrase entendue dans les rues de Rennes. A chaque relevé de phrase, nous notions scrupuleusement la date, l'heure et le lieu où nous l'entendions. Ensuite, nous avons réalisé une série d'affichettes à découper, dans le but de faire partager les mots des passants, aussi drôles soient-ils. Le système d'affichette avec les petits papiers à découper apporte un côté poétique à la chose, qui n'est pas déplaisant, et qui visiblement, a plu ! ". Dans le cadre d'Urbaines, Mathilde Julan expose à l'Antipode jusqu'au 23 mars 2014. L'exposition s'intitule "Petites culottes"...

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 08:39

La même chose. À travers les allées du hall 8, une forme de pareillerie s'est dessinée, comme si les éditions 2012 et 2013 étaitent nées sous le signe du gémeau. Les bureaux de style auraient-ils une influence néfaste, exerceraient-ils un dikat sournois et fixeraient-ils les limites de la créativité ? Je me suis un peu questionnée - il y a tout de même plus essentiel que ce que l'on voit à Maison&Objet. N'est-il pas temps de rompre les amarres afin de suivre son propre chemin ?. Se laisser aller, s'abandonner, se rebeller, faire son punk. Surmonter la peur d'être différent. Sortir de cet ennui, confortable mais mortel. Ou est-ce la faute à la crise qui sclérose les corps, asphyxie les cerveaux, paralyse les mains et fige la fantaisie ?

 

Au cours de mes expéditives échappées, quelques détails ont réussi à déclencher de minuscules palpitations. Je les partage tardivement, car même réchauffés, ils se laissent gentiment goûter.

 

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Le lièvre de Vatanen habite ici. (Marimekko)

 

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A l'instant où le marbre frôle le bois - sans le toucher, il se dessine une courbe parfaite. (And Tradition) 

 

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Bijou de livre délicat. L'oiseau tient dans le creux de la page.(Studio Macura)

 

 

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Le rouge tomate fait du bien à Muuto. Beaucoup plus lumineux en réalité. (Muuto)

 

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Découverte chez Rossana Orlandi, la céramique animalière de RaR me fait invariablement penser à un marché provençal. (RaR édité par t.e.)

 

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Martin Eden regarde les bourgeois passer, il hurle "Je suis toujours le même". (Cage Anouchka Potdevin)

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 10:30

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:17

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Quelqu'un m'a demandé : C'est quoi un fanzine ?

 

J'ai répondu : Un fanzine, c’est un petit magazine fantaisiste, en général réalisé de façon artisanale, par des graphistes, des illustrateurs, photographes, écrivaillons... C’est souvent très libre et très atypique, décalé même. C’est un mode d’expression complètement alternatif.

 

J'aurais pu répondre : C'est l'antithèse d'une masse laborieuse, c'est l'endroit où tu laisses ton petit costume avant d'entrer, c'est une rue où tu ne regardes pas avant de traverser, une sorte d'intergalaxie où tu méandres sauvagement , c'est un royaume, une goutte d'eau, une extravagance, parfois caballistique, mais il ne faut chercher ni midi à quatorze heuresni des poux dans la tête. C'est brut, à l'état de nature, très imparfait. Ça te lave de tout e entrave à condition de n'écouter que toi-même. C'est l'incarnation de ce que tu n'oses plus t'autoriser, une débauche créative extrêmement personnelle et à fleur de peau. Hors les murs, tu reprends ton stylo et tu grabouilles des carabistouilles. Le pied. 

J'aurais pu répondre cela mais évidemment, ça n'aurait fait qu'augmenter le mystère.

Thédosia's diary, c'est la fameuse idée d'Annabel Darmony et de sa soeur Olivia, soutenues ardemment par Hélène Vesvard. Nous formons derrière elles une équipe à géométrie variable. L'objet de nos délits se promènent dans nos pochons, sur les marchés, au hasard. Le numéro #1 "Un jour,  j'irai" se reconnait à ses confettis roses...

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:39

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:14

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Agathe Halais est probablement dotée du regard qui vous repère Charlie plus vite que son ombre. Le regard qui soutient le détail. Rue St Louis, le détail a une superficie de 384 cm². Il se niche dans la devanture de la librairie Planète Io. Avec l'accord des libraires, Agathe Halais a rénové ce tout petit lieu. Tout petit mais pas exigu. C'est affaire de proportion, de respiration, d'équilibre. Quelle place sera laissée au vide, quelle place sera emplie et comblée ?... Du travail de précision. 

 

Vernissée jeudi, La Minuscule Galerie offre un espace d'exposition d'une poésie inouïe. Elle s'intègre à la rue et à l'architecture avec tact et réserve. Elle est là pour qui consent à la voir - s'il ne consent pas, tant pis. Elle n'alpague pas, elle n'oblige pas à pousser une porte intimidante. Elle est part entière de la vie de la ville. Sans ostentation. C'est bien. 

 

La délicieuse collection de portraits dorés d'Agathe Halais lui va comme un gant. L'artiste les a réalisés pendant une résidence dans l'atelier de Nadia Barbotin. D'autres expositions infinitésimales et d'autres artistes suivront. Faisant résonner la phrase de Virginia Wolf à laquelle Agathe Halais s'en remet : " Let us not take it for granted that life exists more fully in what is commonly thought big than in what is commonly thought small ".

 


 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 17:47

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La plante messicole germe de préférence en hiver. Patientons.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 17:48

 

 

 

" Dans la rue, tu t'adresses à une diversité de gens, de catégories sociales,

et ça, ça n'a pas de prix..."

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 10:25

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L'atmosphère du Palais de Parlement vous ferait presque oublier que vous êtes là pour les 0,5 mm de la pointe du Pilot. Vous vous attendiez à des ors et vous tournez autour d'une cour intérieure vert moussue. Dans un silence monacal. Momentanément interrompu par la chute d'un corps qui perd connaissance. Sinon, rien. Vous avancez à pas feutrés,vous évitez de faire résonner votre marche, vous essayez de vous faire discrète.

 

Heureusement aujourd'hui, il fait beau, vraiment beau. La lumière s'empare du dessin et accapare l'esprit. Ça vous soulage. Vous alternez les allers et les retours, de loin, de près, l'oeuvre est à géométrie variable, à ressenti variable. Vous trouvez ça stupéfiant et parfois moins, juste compulsif. Vous faites des calculs. 0,5 mm pour couvrir 8 m². Soit 8000 mm². Soit 16 000 coups de pointe. Vous imaginez Elsa Quintin et Antoine Martinet, absorbés, dominés par la tâche, habités. Comment faire autrement.

 

Quand vous sortez, le gardien tente de comprendre ce que l'homme en fauteuil fait ici, quel juge l'a convoqué, l'homme ne sait pas, il a été convoqué c'est tout.

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 11:48

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Les femmes et les hommes se campent crânement face au photographe, sans appréhension. Dans une confiance absolue, ils se donnent. Il en résulte parfois une situation troublante. Le regard d'une jolie fille ou celui d'un mauvais garçon qui se plante en vous, comme s'il vous était tout à fait destiné.

 

Les italiens Albert et Verzone photographient pour documenter. L'absence d'intention émotionnelle procure à l'oeuvre son épaisseur artistique. Les estivants en maillot de bain sur les pages d'Europe ont l'air suranné. Le noir et blanc sublime les corps qui assument. A Moscou, les passants ont posé devant les murs de la ville. Pour eux, la couleur. L'époque, le contemporain absolument.

 

Pourquoi ces expos à ciel ouvert sont-elles mises à distance du flux de la place ? Ne devraient-elles pas surgir en son coeur, forcer à la confrontation, s'immiscer dans notre chemin, s'imposer à nous ? Occuper le terrain pour occuper la mémoire. Est-ce qu'on n'aimerait pas cela ? Devoir ondoyer entre les images, s'y noyer et les laisser se graver en nous. La prochaine fois ? Chiche.

 

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 15:54

Sur un blog, une absence prolongée se traduit toujours par une invasion de bannières publicitaires. C'est comme si, pendant vos vacances, Super U et Apple avait déployé des 4x3 sur la façade de votre maison. Sensation bizarre qui fait naître chez nous une vague misanthropie. Heureusement, sur le net, la publication d'un nouvel article éradique les invasives. Il suffit d'avoir l'inspiration. Dans ce domaine, l'été passé est une source généreuse. Il livre son lot de choses mêlées et mémorables.

 

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Etangs d'art | L'oeil du cyclone, de l'argentin Pedro Marzorati, émergeant au coeur de l'étang de la Marette, un endroit tellement paisible qu'on est tenté de garder l'adresse secrète. Comme un coin à champignons.

 

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Pont du Rock | Sallie Ford and the Sound Outside, de Portland. Quand j'irai à San Francisco, je ferai un crochet par l'Oregon. J'achèterai un tee-shirt Little Lark chez Christy.

 

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Mudac | On avait le monde au bout des doigts et on ne s'en privait pas. La Lucellino a surgi comme dans un rêve. Plumes d'oie, verre et laiton, une petite beauté simplissime signée Ingo Maurer.

 

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Lingotto | Une rampe hélicoïdale, ce n'est transcendant que si Steve Mc Queen vous embarque dans sa Ford Mustang. Pourtant le charme a opéré. Mettant entre parenthèses le manque de moralité des Agnelli. Une seconde.

 

 

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Maison&Objet | Une autre histoire d'ailes avec une hirondelle émouvante à souhait, faisant le tour du cadran. Par Hao Shi Design (Taïwan).

 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 09:15

L'Art dans les Chapelles

 

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Wilson Trouvé - Chapelle Notre-Dame-de-Joie, Saint-Thuriau

 

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Baptiste Roux - Chapelle Saint-Jean, Le Sourn

 

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Renée Lévi - Chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy

 

 

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:33

 

 

 

Diplômes LISAA Rennes | Tendances 2012.

 

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Géométrie tendance polygone.


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Naturel tendance fagus sylvatica.

 

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Subsistance tendance alimentaire.

 

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Fibres tendance végétale/animale. 

 

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:52

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... les dessins ressemblent à du Endo... mais ce n'est pas du Endo.

 

Nathalie Gilles pour Agnès b., ça vous asticote les souvenirs. Sans nostalgie - le prix à payer est encombrant - mais avec un simple contentement.

 

Les ressemblances feront momentanément oublier les différences : lieu de fabrication (Endo, c'était du 100% local, Agnès b. du 50%), prix, gamme, notoriété. Passons.

 

Sérigraphie, monstres sympas, coupes simples, coton de qualité, voilà pour les traits communs. Ceux qui ont connu la marque savent de quoi il retourne. Le monstre rigolo faisait partie de la famille. Il avait toute notre affection : inconditionnelle. Son grain de sel était un régal. Son intelligence et son humour nous clouaient le bec.

 

Je repense avec gaieté aux écoliers rennais arborant leur tee-shirt Endo faisant portrait d'un vieux directeur d'école usé ou d'un prof de sport malabar et courtaud. Endo avait ce supplément d'âme qui fait défaut à la collection Agnès b. Les mots y ajoutaient du brio. Endo, con brio.

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 16:30
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Monsieur, selon vous, quelle est la couleur de la danse ? La danse... ? Rose ! 

Monsieur a raison,  la danse est rose. A Rennes notamment.

Entrechat singulier.

 

Rose.
Trémière, layette, bonbon, écarlate, pourpre, dragée, fluo, thé, saumon, poudré, tendre, vif, sauvage ?

Tutu, lait-fraise, cuisse de nymphe émue, pelure d'oignon ?

Vie ?

 

 

 

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:18

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C'est encore une histoire d'éléphant. A - 2°C, ressenti - 7°C. J'avais passé l'après-midi au Blockhaus DY10. Dans un bureau. Un bureau au coeur d'un Blockhaus où il faisait bon travailler sous le néon. Dehors, la lumière exacerbait l'île de Nantes. C'était surprenant. Dans la galerie des Machines, le grand éléphant subissait une révision. Il rendait tripes et boyaux, mais c'était beau. J'ai fait un tour.

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:09

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Plaquette concoctée par l'Atelier du Bourg

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 19:15

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Christophe Cuzin

 

On aurait pu venir un mardi. Le mardi, c'est fermé. En 2010, on était venues un mardi. C'était fermé. On avait toutefois vu des pépites, hots des sentiers battus, guidées par M. magicienne. Cette année, on a été attentives. On est venues un jeudi. On n'est pas habituées au jeudi. On s'est un peu égarées. On  a cru que non.  Mais il a fallu se rendre à l'évidence, on s'est égarées tout de même un peu. Toutefois, on a vu l'art dans les chapelles. Et ça, c'est inédit.

 

Ce coin est époustouflant. La plus grande concentration de chapelles en Europe. Toutes plus croquignoles les unes que les autres dans des endroits épatants. Il y a 20 ans, des audacieux ont eu l'idée de les habiter d'oeuvres d'art contemporain. Aujourd'hui montre qu'ils ont bien fait. Les installations sont naturellement ancrées dans l'espace, sans agressivité, avec quelque chose d'inné.


A voir tous les jours. Sauf le mardi.

 

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Olivier Nottellet

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 10:52

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Choses vues, vendredi 24 juin 2011, à LISAA...

Dernières touches et préambule à une semaine de présentation des projets de diplômes de fin d'études pour les étudiants en Graphisme, Design et Architecture d'intérieure.

 

> Exposition ouverte du 04 au 13 juillet, de 10h à 17h,  13 rue Poullain Duparc. Galerie de portraits des étudiants sur maxi-siège Dsàt >>>

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 18:48

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Saint-Malo / 13 quai Duguay-Trouin / 13 juin 2011

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 00:00

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On aime, on n'aime pas, mais jugeons du stratagème. Une lettre devenue graphème et emblème ou comment se débarrasser d'un mot, gagner de la place et du même geste, revisiter une identité graphique, à la mi-carême. Bohème quand même.

Qu'allons-nous piocher dans ce M ? Des poèmes ? Des tandems ? Des diadèmes ? Ou comme d'habitude, nous gens des champs, aurons-nous la flemme de nous transporter jusqu'à la ville qui pourtant est un poème ?

Soit l'un, soit l'autre. L'année dernière, K. m'avait offert Hindi Zhara, la crème. Cette année, si c'était à recommencer, je suggèrerai Bertrand Belin, La Maison Tellier, Ma nuit Bowie ou le Collectif Aïe AÏe Aïe. Ad valorem.

 

Bertrand Belin | Hypernuit | A Take Away Show from La Blogotheque on Vimeo.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 08:41

 

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Monsieur Ruland pose pour Kostar

 

Cher monsieur Ruland... Pour Kostar, il pose en costard. Un Harris Tweed, de belle facture, "possibly the loveliest Tweed in the World". Il a du être circonspect, souligner qu'il n'aime pas les photos, mais se plier avec amusement à l'exercice. L'homme aime bien baguenauder et prend la vie avec humour. Le photographe - Gildas Raffenel - lui a probablement donné quelques consignes, regardez à droite, un peu vers le haut, monsieur Ruland s'est exécuté de bonne grâce. C'est ainsi qu'il avait joué le jeu, en 2009, pour Calicot. Avec mon meilleur souvenir.

 


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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 18:48

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Dépliant Sténopé - Studio Bigot


 

A l'ère du numérique, voilà de l'incongru à l'état pur. Visez-moi ça : sténopé. Du grec, stenosis, rétrécissement d'un conduit. En anglais, pinhole. Trou d'aiguille. Chas. Un chas pour faire de la photo. Un trou dans une boite, noire comme une chambre, à l'intérieur de laquelle a été placée une surface sensible. C'est la camera oscura. On osbtrue. On désobstrue et on court vite comme un voleur d'image. On développe à l'ancienne, dans la salle de bain. En réalité, c'est beaucoup plus sophistiqué, c'est mathématique et scientifique, voire chimique. Quoi qu'il en soit, on obtient des clichés singuliers, des espaces qui semblent aspirés, étirés, légèrement anamorphosés, des perspectives revisitées et aléatoires. Le sténopien est souvent un gourmand, un obsessionnel, un intoxiqué de la photo, mais aussi un visionnaire et un libre penseur. Un rêveur qui voit plus loin - autrement - que le commun des mortels.

 

Au siècle d'avant, nous avons connu l'un de ceux-là. François Vogel était un invité très spécial. Tout semblait ordinaire, jusqu'à la fin de déjeuner. Il vous demandait alors l'autorisation de faire votre poubelle. C'était l'heure de l'autre dimension. François Vogel récupérait vos boites de conserve, se concentrait sur un petit bricolage précis, sortait ainsi équipé et chassait la scène idéale. Une plante grasse, un insecte, une noix, un paysage, l'eau sortant du robinet.


On s'enthousiasmait pour ses clichés, mais on se disait en silence, ça va lui passer. On s'égarait.

La déformation, la trituration de l'image, la manipulation du cliché... compulsif.  François Vogel continue ses exercices de style, il est devenu inventeur-chercheur en images. Le domestique "Cuisine" qui met en scène l'artiste. Nous sommes l'oeil contre le chas de l'aiguille et nous regardons. C'est insolite. Recommandons aussi ses autres travaux, notamment le joyeux spot pour HP, sur un air des Kinks, et le clip poétique et étrange pour Little Dragon.

 

 


 

 

 

> A Rennes, Chartres-de-Bretagne, Vern-sur-Seiche et Vitré, c'est la fête au sténopé, une grande manifestation tous azimuts, des expos et des animations qui se déroulent jusqu'au mois de juin. Le programme est ici.

 

> Blogs de sténopiens : Petite fabrique de l'image, Photo sans objectif


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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 10:56

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Blue Demon - Photographie de Louise Grobet - Affiche Travelling Mexico

 

 

Une artiste originale, inspirée par la sculpture et par l'art muraliste mexicain, mais aussi par un célèbre luchador, El Santo. Pendant 20 ans, Louise Grobet a photographié les héros de la Lucha Libre, lutteurs masqués, emblèmes de la culture populaire mexicaine. Un drôle de passe-temps pour une dame née en 1940. Les matchs de luchadores ont coutume de rassembler toutes les générations, des enfants aux grands-mères. L'affiche de Travelling montre un Blue Demon râblé, posant pour la postérité. Blue Demon, malabar légendaire (1922-2000) doté d'un palmarès impressionnant, avec un dernier combat remporté à l'âge de 67 ans.


 

> Travelling Mexico - 22 fév./1er mars


> Travelling Junior parrainé par Olivier Adam - Focus sur le cinéma burlesque, avec Pierre Etaix - Dédicace de David Merveille à la Courte Echelle, le 26/02 à 15h


> Journée Lucha Libre au Liberté [ entrée libre ] - Vendredi 25 février – Liberté // L’Etage – Projections, rencontres, conférences de 15h00 à 00h30


>  Ciné-concert Bikini Machine - Desperado de Roberto Rodriguez - Mercredi 23 février – 20h30 – Diapason / Université Rennes 1-  Séance unique / séance spéciale, entrée unique à 5 euros.

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L'édito d'Endo

Jusqu'en 2009, Endo a été une marque polonaise de vêtements pour enfants, une boutique en centre-ville de Rennes, une boutique en ligne avec un .com, une expérience de "commerce autrement", un lieu de diffusion et de soutien à la création artisanale locale, un espace d'expositions, un faiseur de petits événements et de grandes rencontres.

 

Tout ça à la fois, qui se raconte depuis septembre 2005 sur ce blog.  

 

Même pas mort, ce blog continue à regarder autour de soi le beau, l'insolite, le poétique, l'énervant, voire plus.


           Christèle Fournier

           endo.fr@free.fr

 

 

 

 

  J'ai rebondi là... 

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Tout Frais...

  • 10 ans, c'est vieux pour un blog
    1045 posts. 1046 avec celui-ci. Le 1er billet - en 2005 - commençait par "Le beau est la forme de l'amour". C'était la devise d'Endo, empruntée au poète Norwid. Le début d'une simple histoire de boutique rue Vasselot à Rennes puis rue Poullain-Duparc,...
  • L'Hospitalité Pasteur
    En 1886, lorsque Le Bastard passa commande d'une faculté, Martenot demanda aux professeurs de préciser leurs besoins. Les professeurs avertirent : " L'auteur de cet avant-projet ne devra pas perdre de vue qu'une faculté des sciences est un atelier des...
  • Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967
    Petit Potam, Christine Chagnoux - 1967 Chine de dernière minute avant la fermeture du vide-grenier. La fleur au bec, Petit Potam me tend les pognes. Copyright by Dargaud 1967, imprimé en Finlande par Sanomaprint Helsinki 1970, je décèle la trouvaille...
  • Avenue Robert Buron ou la métamorphose du regard
    Avenue Robert Buron, temps de chien et mémoire d'éléphant. Dans les années 80, on a rôdé par ici. En toutes saisons, à toute heure, sur tous les tons, sous tous les cieux, le jour à peine levé, la nuit qui tombe, la lumière de juin. D'un pas brouillon,...
  • 14 & 15 juin 2014 - 6ème Petit Bazar du Canal
    Au 18 canal Saint-Martin, empruntez le passage cocher. Entrez dans la cour. Au fond, la maison en briques rouges a été construite en 1903 par l'entrepreneur Jean-Marie Huchet pour monsieur Solleux, l'immeuble derrière vous l'a été en 1906 par l'entrepreneur...
  • La vie en ville - Palissade à Saint-Michel
    Place Saint-Michel. La palissade est en mouvement perpétuel. Avec des hauts et des bas. Parfois éteinte, comme délaissée. Souvent lumineuse, comme occupée. Cet espace public évoque les oeuvres de Raymond Hains et des Nouveaux Réalistes. Un pan s'abandonne...
  • La vie en ville - Motifs
    MOTIF n.m est le masculin substantivé (1370-1372) de l'ancien adjectif motif, motive (1314) lui-même emprunté au latin motivus "relatif au mouvement", de movere -> mouvoir "remuer, bouger, se déplacer", également employé au sens moral d'"exciter, émouvoir"....
  • Leggera 2014
    © Good morning
  • "J'ai fait une plantaison de sapin", rue de Nemours, 08.12.2013
    Après la plantaison, vint la fenaison... Hommage à ceux qui se jouent des mots comme de leur première culotte, ils folâtrent sans retenue dans la nomenclature. Compliment à ceux qui laissent leurs oreilles s'égarer et entendre, ils moissonnent de purs...
  • Rennes - Un marché de Noël, s'il vous plait
    Il nous plait, il nous plait. Mais on a nos préférés, c'est notre côté bégueule. Le meilleur du cru 2013 sélectionné par nos soins serait un modèle emberfilicoté, un modèle solidaire et un modèle réversible. Inventaire. Samedi 30 novembre et dimanche...