Place Saint-Michel. La palissade est en mouvement perpétuel. Avec des hauts et des bas. Parfois éteinte, comme délaissée. Souvent lumineuse, comme occupée. Cet espace public évoque les oeuvres de Raymond Hains et des Nouveaux Réalistes. Un pan s'abandonne ou renonce ou dévoile. Un garçon se cache derrière une brindille et te sourit, à toi. Une affiche se faufile, j'ai de beaux restes, dit-elle. Une autre résiste, vieille branche rennaise populaire. Une parcelle dépouillée. Et Kiev. Et puis derrière.